N°95
Nov./Déc. 2023

EDITO

Face à la crise, la profession ne reste pas les bras croisés

Avec la baisse du pouvoir d'achat, la hausse des taux d'intérêt, les emprunts toujours aussi difficiles à obtenir dans les banques et les obligations liées à la transition énergétique, nul n'est censé ignorer que le secteur de l'immobilier vit des heures compliquées ces derniers temps. Pour autant, comme ils l'ont fait durant la crise sanitaire, les professionnels de l'immobilier profitent de la situation pour se réinventer. La profession n'est pas du tout résignée malgré des vents contraires sur le marché. Les directeurs d'agence ont adopté des bonnes pratiques, et des actions ont été mises en oeuvre pour ne pas céder face à la décroissance du marché. Certains ont fait évoluer leur structure, en modifiant pourquoi pas leur organisation, alors que d'autres ont renforcé leur communication.

Pour être le moins impactées possible par la crise, certaines agences en ont profité pour diversifier leurs services. Certaines proposent désormais, en complément, du financement de projet immobilier, quand d'autres se sont spécialisées dans la rénovation du logement, les ventes interactives ou de l'assurance. Des agences offrent même des services de conciergerie ou de déménagement. Ces nouveaux services confirment que les agences immobilières se réinventent et enrichissent leurs compétences pour mieux traverser la crise.
Ces initiatives, ces « pas de côté », montrent que la profession ne reste pas les bras croisés face à la crise. Bien au contraire, elle s'enrichit et se réinvente. Et reste plus que jamais incontournable !
Comme vous le découvrirez dans ce numéro, la crise touche aussi des pays voisins, comme l'Allemagne. Cela n'empêche, comme vous le lirez, l'Europe reste la destination favorite des investisseurs transfrontaliers.

A lire dans ce numéro

L'immobilier est un secteur en constante mutation. Et certaines décisions, rendues récemment par des arrêts de la Cour de cassation, pourraient faire date. Cela concerne par exemple le taux d'endettement de 33% à 35% pour un achat immobilier. Un juge a en effet estimé que l'endettement d'un couple n'était pas risqué tant qu'il leur restait plus de 3 000 euros de reste à vivre par mois. Dans ce cas précis, le couple avait un taux d'endettement qui avait atteint près de 65%. Autre décision qui pourrait faire jurisprudence, celle rendue par la Cour de cassation au sujet d'une vente en viager. Suite à l'arrêt de versement des rentes par l'acheteur, le vendeur a souhaité faire annuler la vente. Mal lui en a pris puisque le juge l'a condamné à restituer le bouquet au vendeur. Ce dernier lui avait versé cette somme d'argent, qui correspond bien souvent à la moitié de la valeur du bien, 30 ans plus tôt !
Enfin, certains rappels sont utiles pour l'agent immobilier, notamment quand il s'agit de sécuriser le droit à indemnisation grâce à une promesse synallagmatique de vente. Autre situation dans laquelle il pourrait intervenir : une vente qui entre dans le cadre d'un processus de succession. Nous revenons sur l'attitude que le professionnel doit tenir en fonction des différentes étapes de ce cas particulier.

Norbert Alvarez Directeur de la publication

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Expression #95

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