Mars/Avril
Mandataire immobilier, un métier qui a le vent en poupe !
Si le métier de MI a aujourd'hui le vent en poupe, c'est avant tout parce qu'il séduit par sa souplesse : liberté d'organisation, de travail, de rythme... Il s'affiche par ailleurs comme particulièrement accessible, car il ne nécessite pas d'avoir de diplôme et permet de travailler à domicile.
Qu'est-ce qu'un mandataire immobilier ?
Le MI est un professionnel indépendant qui travaille pour le compte
d'une agence immobilière. Indépendant oui, mais tout de même
dépendant d'un titulaire de carte professionnelle. En d'autres termes,
le MI travaille sous la carte d'une agence immobilière en raison d'une
attestation d'habilitation délivrée par les CCI.
Pour cadrer parfaitement les rôles, le législateur a même éprouvé la
nécessité en 2018, de venir protéger le titre d'agent immobilier, seul
titulaire de la carte professionnelle.
Un statut attrayant
Le MI est avant tout régi par le statut d'agent commercial tel que
défini à l'article L134-1 du Code de commerce. À ce titre, il doit être
inscrit au registre spécial des agents commerciaux près du greffe du
tribunal de commerce du domicile.
Il exerce le plus souvent sous le régime de la micro-entreprise, à
défaut, d'entrepreneur individuel voire d'entrepreneur individuel
à responsabilité limitée, l'article 9 du décret de 1972 réduisant la
délivrance d'habilitation par le titulaire d'une carte professionnelle
aux personnes physiques.
Un professionnel sous contrat de mandat
Le MI est lié à une agence par un contrat de mandat d'intérêt commun et non un contrat de travail. Par conséquent, il n'est soumis ni au droit du travail ni à la convention collective nationale immobilière. Ce contrat peut être signé pour une durée déterminée ou indéterminé, et nécessite d'être établi par écrit. Sans détailler son contenu, nous soulignerons qu'il peut notamment imposer un secteur géographique et un chiffre d'affaires minimum. Il peut également prévoir une clause de non-concurrence qui doit être définie dans l'espace et dans son objet. Cette clause ne peut être valable que pour 2 ans maximum après la cessation du contrat. Mais ce n'est finalement pas dans sa rédaction que le contrat de mandat est le plus risqué. En effet, les tribunaux ont la possibilité de le requalifier en contrat de travail en s'appuyant le plus souvent sur les conditions de fait dans lesquelles est exercée l'activité. Y a-t-il un lien de subordination ? Le mandataire exerce-t-il son activité dans les locaux de l'agence ? Doit-il rendre compte de son travail ?...
Quelles missions peuvent-être dévolues aux mandataires immobiliers ?
L'étendue des missions attribuées au MI est définie par l'agence immobilière lors de la demande d'attestation d'habilitation. De manières générale, il aura pour mission de prospecter de nouveaux clients, et par suite, d'établir les mandats. Toutefois, il ne pourra rédiger aucun autre type d'acte et plus particulièrement de compromis. Il peut encore commercialiser les biens, les faire visiter, négocier des accords entre vendeurs et acquéreurs sans toutefois basculer dans la consultation juridique, activité qui lui est formellement interdite.
Une activité sans risque ?
En professionnel de l'immobilier, le MI engage sa responsabilité dans les missions qui lui sont confiées. Afin de couvrir les préjudices qu'il pourrait causer dans le cadre de son activité, il a tout d'abord l'obligation de souscrire une RCP. Mais sa responsabilité peut également être cherché sur le plan pénal (publicité trompeuse, pratiques déloyales...) Enfin, il est soumis à une stricte obligation de conseil et d'information. En d'autres termes, il doit non seulement délivrer toute information de nature à influer la décision de l'acquéreur, mais également vérifier les informations qui lui sont transmises.
Expression #91
Autres Numéros Expression
- Edito : De la sérénité pour 2023
- Edito : Un retour à l'équilibre
- Edito : L'immobilier, une priorité pour les français
- Edito : Pourquoi des incertitudes sur le marché
- Edito : La pierre, une passion française
- Edito : 2021, l'année des records
- Edito : Tension sur le marché
- Edito : Les bonnes nouvelles de la rentrée
- Edito : L'immobilier, valeur refuge
- Edito : Un an après le premier confinement, un autre marché
- Edito : L'immobilier résiste, envers et contre tout
- Edito : La résilience du marché de l'immobilier
- Edito : De meilleurs lendemains
- Edito : L'immobilier reste une valeur sûre
- Edito : L'immobilier a toujours la cote
- Edito : Immobilier : vers un nouveau monde
- Edito : Plus que jamais, les Français ont confiance dans la pierre.
- Edito : 2019, jackpot pour l'immobilier !
- Edito : 2019, un millésime exceptionnel !
- Edito : La période dorée de l'immobilier ancien
- Edito : 2019, année du million ?
- Edito : Un début d'année surprenant et prometteur
- Edito : Entre optimisme et prudence
- Edito : 2019, atterrissage en douceur ?
- Edito : 2018, année record
- Edito : Une rentrée sous surveillance
- Edito : Le marché fait de la résistance
- Edito : La fièvre immobilière ne retombe pas !
- Edito : Une phase d'observation
- Edito : 2018 sera-t-il à la hauteur du bon cru 2017 ?
- Edito : Faire entendre sa voix
- N°58 : Une rentrée semée de doutes
- N°57 : Nouveau Président, changement de paradigme ?
- N°56 : Toujours plus haut
- N°55 : 2017, sur les traces de 2016
- N°54 : 2016, un cru d'exception
- N°53 : Un marché enfin pérenne ?
- N°52 : Rentrée en fanfare
- N°51 : Ca va mieux ?
- N°50 : L'heure du doute ?
- N°49 : 2016, l'année de la reprise ?
- N°48 : L'espoir est permis
- N°47 : 2016, l'année de tous les possibles
- N°46 : Par ici la rentrée !
- N°45 : Le soleil brille à nouveau
- N°44 : Sur le grill
- N°43 : Reprise dans l'air
- N°42 : Un vent d'optimisme
- N°41 : Un nouvel élan
- N°40 : Tentative de relance
- N°39 : Les fondamentaux restent...
- N°38 : Une nouvelle ministre
- N°37 : A voté !
- N°36 : 2014 - vers un satisfecit
- N°35 : La grève du Père Noël
- N°34 : Le poids des mots, le choc de l'offre
- N°33 : Un plan de relance qui balance
- N°32 : Du rififi à l'Assemblée
- N°31 : Contexte et projet d'achat : un savant mélange
- N°30 : Et si...
- N°29 : Les prix vont continuer à baisser à court et moyen terme
- N°28 : Une rentrée riche de réformes pour les agents immobiliers
- N°27 : La FNAIM réfléchit à une réforme de la profession immobilière
- N°26 : Même si les prix baissent, les banques s'en sortiront
- N°25 : Les habitudes changent en matière d'énergie
- N°24 : Une année 2011 surprenante
- N°23 : Stabilisation au 3ème semestre des prix de l'immobilier
- N°22 Le marché de l'immobilier ancien est de plus en plus hétérogène
- N°21 Une plateforme européenne des professionnels de l'immobilier
- N°20 Prix de l'immobilier, et si c'était le moment de vendre ?
- N°19 Le marché immobilier français devrait ralentir fin 2011
- N°18 Remaniement du prêt à taux 0 pour insuffler un nouvel air au marché
- N°17 Les professionnels de l'immobilier parlent de reprise et invitent à l'investissement
- N°16 Le prêt à taux zéro renforcé
- N°15 2010 sous le signe de la reprise
- N°13 Le salon immobilier de Paris : Baromètre du marché
- N°12 L'immobilier écolo explose
- N°11 Faire face à la crise; Comment les réseaux s'organisent
- N°10 Dix conseils pour bien aborder la rentrée
- N°8 Internet : Mais comment bien s'en servir ?
- N°7 Plan de relance la machine se met en marche pour 2009
- N°6 Les conditions d'activités de l'agent immobilier
- N°5 Présentation d'un bien : L'agent immobilier peut-il encourir un risque pénal ?
- N°4 Mandat écrit : Une règle d'or public
- N°3 Home staging : le bon plan pour vendre vite et mieux
- N°2 Salon de l'immobilier 2008
- N°1 C'est encore le bon moment d'acheter

Recevez la newsletter Expression
merci de remplir le formulaire d'abonnement :
Valider votre inscription* champs obligatoires
