STRATÉGIE
Après deux ans de covid, l'heure du bilan pour le marché immobilier
24 mois après le début de la crise sanitaire, force est de constater que si le marché immobilier a résisté, il a cependant connu de grands bouleversements. Le temps où Paris et les grandes métropoles drivaient l'immobilier français semble révolu, au profit des villes moyennes et surtout des zones rurales et périurbaines. Décryptage.
Marseille crée la surprise
À l'inverse, les villes qui, il y a deux ans, figuraient en queue du peloton occupent aujourd'hui les premiers rangs, à l'image de Strasbourg dont les prix ont bondi de +16,5 % depuis la crise sanitaire, ou encore de Lille (+11,2 %). Parmi les causes : un phénomène de rattrapage. En effet, les grandes villes qui ont le plus profité de la crise sont parmi celles qui affichaient les prix au m² les plus abordables et qui n'avaient pas connu de fortes augmentations au cours des cinq dernières années. Mais la véritable surprise vient de Marseille où les prix ont augmenté de 10,9 % en deux ans et où la tension immobilière s'est considérablement renforcée avec 14 % d'acheteurs en plus que de vendeurs (contre 10 % en mars 2020). Un succès s'expliquant en partie par l'essor du télétravail et d'atouts indéniables (prix au m² parmi les moins chers des 10 plus grandes métropoles, présence du soleil et de la mer, TGV, aéroport international.).De plus, Ad Manager tient aussi compte du lieu où se trouve le visiteur reciblé : seuls les porteurs de projets géolocalisés dans la zone de chalandise de l'agence cliente seront susceptibles de se voir afficher une bannière de l'agence en question.
Les zones rurales et périurbaines grandes gagnantes
Reste à savoir si cette attractivité des zones périurbaines et rurales se confirmera sur le long terme ou si celle-ci apparaîtra comme un phénomène conjoncturel lié à la seule crise sanitaire. Les grands centres urbains, à commencer par Paris, retrouveront-ils leur attrait maintenant que le télétravail est entré dans les moeurs ? Il s'agit là de questions de long terme, mais les prochains mois, et notamment le printemps, livreront de premières indications sur les attentes des Français en matière de logement.
Source : Baromètre national des prix de l'immobilier, N° 143, mars 2022, Meilleurs Agents
Photo | Meilleurs Agents
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