Juil./Août 2021
Le fichier Amépi, vous appartient
Avec ses 20 000 utilisateurs, adhérents dans toute la France, le fichier AMEPI cartonne. Numéro 1 des fichiers inter-agences avec une base de biens vendus de 450 000 références exclusives sur l'ensemble du territoire ! (Une base incomparable en France qui prend en compte la transaction dès la signature du compromis).
Quel est l'état de santé du fichier AMEPI à l'issue de la crise sanitaire et des confinements qui finalement n'ont pas empêché les Français d'investir dans la pierre ?
Le fichier est en pleine forme et je peux même vous dire qu'après le premier confinement, l'an passé, le rebond a été fulgurant. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'en mai 2020, lorsqu'il a fallu redémarrer, alors que les agents avaient été empêchés de travailler, celles et ceux qui utilisent le fichier partagé ont tout de suite eu les mandats nécessaires. Immédiatement, ils ont pu bénéficier des services du fichier AMEPI et de la plateforme. D'ailleurs, les demandes d'intégration affluent depuis un an, preuve de l'importance de ce système. La prise de conscience des professionnels est réelle.
Le succès n'est pas dû qu'aux professionnels de l'immobilier, adhérents au fichier AMEPI, il est aussi dû aux particuliers vendeurs ou acquéreurs ?
C'est évident. L'avantage de ce fichier partagé pour les vendeurs, c'est la garantie d'un large rayonnement de leurs annonces et donc une efficacité accrue de leurs ventes. En clair, les vendeurs confient leurs biens aux agents immobiliers de leur choix, ils sont libres. Les agents adhérents à l'AMEPI par un effet de levier peuvent faire diffuser les biens sur la globalité de l'offre des professionnels d'un territoire. C'est du gagnant, gagnant. Gagnant pour les vendeurs et gagnant pour les acquéreurs qui bénéficient d'une offre très large. Quand le futur acheteur entre dans une agence à la recherche du bien de ses rêves, il doit avoir un choix aussi vaste, que lorsqu'il rentre dans un magasin de chaussures, avec des formes, des tailles ou des couleurs à foison. Et tout ça doit être sublimé par cette relation de confiance, extrêmement importante entre les particuliers et les professionnels.
Est-ce qu'il y a encore des professionnels de l'immobilier qui doutent de l'intérêt d'adhérer au fichier AMEPI ?
Heureusement, il y en a pratiquement plus. C'est le résultat, de dix années de travail acharné partout sur le territoire pour convaincre les agents immobiliers d'adhérer au fichier partagé. J'en profite d'ailleurs pour rendre hommage à mes prédécesseurs. Aujourd'hui, nous avons plus de deux cents groupes locaux qui animent le fichier AMEPI sur l'ensemble de la France. La base la plus importante, c'est à Toulouse. Très clairement dans la ville rose, l'agent immobilier qui n'est pas adhérent au fichier AMEPI a un espace de business, ultra limité. Son offre est microscopique. Non seulement, les vendeurs ne s'y pressent pas, mais les acheteurs non plus. Pire encore, lorsque l'agent immobilier veut recruter, il a beaucoup de mal, parce que le commercial lui demande s'il est adhérent du fichier AMEPI. C'est assez simple finalement, plus le fichier compte d'agents immobiliers sur un territoire, plus ces derniers ont du poids pour les transactions, c'est un gage d'efficacité reconnue et pour attirer des collaborateurs.
L'agent est mis en avant à travers le Fichier AMEPI, mais également sa marque, c'est très important ?
C'est même déterminant. Tout part de là. Le Fichier a une seule volonté, c'est que les marques de ses adhérents soient tout en haut de l'affiche par rapport à leur implantation et à leur compétitivité sur leur territoire. Le fichier, il est en coulisse, c'est un lien qui permet d'unifier les données des marques.
Quelles sont les règles à respecter lorsque l'on adhère au fichier AMEPI.
Le règlement est très précis. Il y a un protocole très clair à respecter pour les visites des biens. Le protocole détermine, par exemple, comment les clés doivent être mises à disposition des adhérents. La manière dont les offres doivent être formulées, parce qu'il n'est pas question qu'un agent immobilier détenteur d'un mandat ait la priorité sur l'offre, par rapport à un agent adhérent, lors d'une visite. Notre demande doit s'inscrire dans l'intérêt de nos clients. Il y a aussi une règle sur le partage des honoraires. L'AMEPI nationale établit un cadre global à l'intérieur duquel, le groupe local composé de professionnels adapte les règles en fonction de la réalité de son marché. On n'imagine pas que le partage des honoraires soit le même à Paris ou le marché est très tendu et Guéret dans la Creuse. Flexibilité et adaptation sur chaque territoire. C'est absolument indispensable. Le pouvoir est dans les territoires, les régions, d'abord et avant tout. Nous l'avons redonné aux professionnels qui apprécient cette manière de fonctionner. C'est de la démocratie participative intelligente.
Le pouvoir aux adhérents, est ce que ce n'est pas un risque pour le fichier AMEPI de se perdre, un peu ?
Au contraire. Donner plus de pouvoirs aux responsables locaux et aux adhérents, c'est toute l'ambition de mon mandat. L'AMEPI, c'est un système associatif, donc tous les agents immobiliers qui rejoignent le fichier peuvent être convaincus que grâce à la forme juridique choisie, jamais, je dis bien, jamais l'AMEPI ne sera à vendre. C'est quand même fondamental. Cela signifie qu'ils peuvent continuer d'alimenter leurs données dans un outil qui leur appartient et qui ne peut pas leur échapper. Dans une association, ce qui compte, c'est le vote des adhérents lors de l'assemblée générale. Rien ne peut être décidé sans eux.
Vous êtes président depuis un mois, quel est votre objectif prioritaire ?
Mon objectif numéro 1 : rapprocher le fichier AMEPI de Bien Ici. Bien ici est né d'un tour de table du fichier AMEPI. Ce sont les deux seuls outils créés par et pour la profession. Le premier en b to c le second en b to b. Le rapprochement de ces deux spectres forme une stratégie 360° autour de l'intermédiation professionnelle.
L'AMEPI, c'est aussi un outil technologique extrêmement pertinent ?
Oui, nous nous étions engagés, il y a un an à tout faire pour que les données soient justes et parfaites, parce que les adhérents se plaignaient d'une instabilité de ces dernières. Nous y sommes pratiquement, parvenus. Par ailleurs, nous avons lancé une enquête avec Opinion System auprès de ces mêmes adhérents pour savoir quels axes de développement, ils souhaitent mettre en oeuvre pour que l'outil soit encore plus performant. C'est une enquête en cours qui permet, une fois encore de leur démontrer qu'ils ont leur mot à dire et qu'ils décident.
Qu'est ce qui vous rend le plus fier dans cette aventure ?
Ce qui me rend fier, c'est de constater que dans l'environnement économique très challengé que nous connaissons, seules les professions immobilières ont véritablement été capables de se rassembler, de s'unir à travers le fichier AMEPI pour travailler ensemble et être encore plus efficaces. Ça s'appelle de l'intelligence collective. La profession a réussi à mettre autour de la table des concurrents qui finalement travaillent ensemble pour créer une force. Cette concurrence a prit conscience de l'intérêt de partager ses mandats. C'est quand même assez unique. Si les hôteliers avaient su faire ça, ils n'auraient pas un booking qui leur prend, aujourd'hui, 30% de leur marge. Finalement, l'AMEPI au départ, c'est un outil qui est devenu au fil du temps, une nécessité absolue à la survie de la professionnalisation de l'intermédiation.
Quel est le moment le plus agréable que vous avez vécu depuis un an avec votre prédécesseur, Olivier Alonso ?
La rencontre avec les adhérents sur le terrain. L'accueil est toujours extrêmement chaleureux. Un vrai bonheur ! Et puis, j'ai hâte de les retrouver à l'assemblée générale de la rentrée pour leur montrer que nos engagements ont été tenus, que ce soit sur la volonté de leur redonner le pouvoir ou que ce soit sur l'outil informatique que nous avons stabilisé.
Rédaction : Propos recueillis par C Bordet. Photo : Cédric Lavaud © AMEPI
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