Baromètre de l'immobilier
Jan. 2021

ANCIEN

Malgré la crise, et ses impacts sanitaires, sociaux et économiques, l'année 2020, marquée par la pandémie de Covid-19, a épargné l'activité de l'immobilier ancien. Selon les chiffres publiés par les notaires et professionnels du secteur, le marché ne s'est pas effondré. Bien entendu, les transactions de 2020 seront en dessous de celles de 2019 où elles avaient dépassé le cap record du million. Mais les 900 000 ventes vont être atteintes, ce qui est un excellent cru, compte-tenu du contexte si atypique avec les deux périodes de confinement que la France a connues. Au niveau des prix, il n'y a eu ni envolée ni effondrement. On observe plutôt un ralentissement de la hausse des prix, voire une stagnation au niveau national. « Au troisième trimestre 2020, la hausse des prix des logements anciens en France s'atténue : +0,5 % par rapport au T2, après +1,4 % et +1,9 % aux trimestres précédents. » rappellent les notaires de France dans leur note de conjoncture.

NEUF

Le marché du neuf s'est légèrement redressé fin 2020. En effet, selon les chiffres donnés par le ministère de la Transition écologique, 112 400 nouveaux logements ont été autorisés en France entre septembre et novembre derniers. Certes, ce chiffre est en baisse (- 3,9%) par rapport à l'année passée. Cette baisse s'est ralentie en un mois, ce qui prouve l'amélioration de la tendance. Le ministère remarque que les permis, qui donnent toujours la tendance à venir pour le logement neuf, « ont pour la première fois légèrement dépassé le niveau moyen des trois mois précédant le premier confinement ». Touchée par la crise et le strict confinement au printemps dernier pour lutter contre le coronavirus, la construction avait littéralement chuté durant cette période qui couvrait le second semestre. Le reconfinement en novembre n'a finalement pas été aussi néfaste à l'obtention de permis. En revanche, les mises en chantiers, qui témoignent du niveau réel de la construction, se sont ralenties. Avec 113 200 logements commencés entre septembre et novembre, elles reculent de 1,9% par rapport à un an plus tôt.

BAROMETRE MENSUEL