N°77
Nov./Déc. 2020

Baromètre de l'immobilier
Nov./Déc. 2020

ANCIEN

L'inflation touche bel et bien l'immobilier français. Au deuxième trimestre 2020, les prix des logements anciens ont bien augmenté de 5,7% en rythme annuel, dans la poursuite de l'élan amorcé en 2015, précise l'indice Notaires-Insee de la rentrée. En Île-de-France, cette hausse grimpe même de 6,6%, tandis qu'elle est de 5,5% en province. Dans les régions, les prix de l'ancien montent de 7% dans les villes de plus de 10 000 habitants, et de 7,8% dans les centres-villes. Dans les villes, dont le nombre d'habitants est inférieur à 10 000, la hausse est moindre, même si elle atteint quand même 5,2% en rythme annuel. Au niveau des volumes de transactions, la décrue entamée au trimestre précédent se poursuit : fin juin 2020, toujours en rythme annuel, 1 009 000 transactions ont été enregistrées, contre 1 040 000 à fin mars et 1 068 000 à fin décembre 2019. Ces chiffres restent élevés. Depuis que les statistiques existent, les transactions n'ont dépassé les 900 000 unités qu'en 2017, 2018, 2019.

BAROMETRE MENSUEL

Taux

NEUF

Le marché du neuf continue, petit à petit, de relever la tête. Les chiffres publiés par le ministère de la Transition écologique, dont dépend, le Logement confirment cette tendance. Sur les trois mois compris entre juin et août, le nombre de logements mis en chantier s'est établi à 88.300, soit une hausse de 2,2% par rapport à un an plus tôt. Ces résultats montrent une nette amélioration uniquement sur le mois d'août. Les chiffes, qui portaient sur les trois mois entre mai et juillet, mettaient en avant un net recul de l'activité, malgré une légère amélioration au début de l'été. A la suite du strict confinement décrété entre mars et mai contre la propagation du coronavirus, de nombreux chantiers ont dû être reportés au printemps. Le relatif rebond des mises en chantier témoigne donc d'une reprise plutôt rapide de l'activité. En revanche, les permis de construire, plus parlants quant aux futures tendances à venir, la situation reste compliquée. Entre juin et août, 93 500 permis ont été octroyés. Malgré une amélioration, cela reste un recul de 16,5% par rapport à la même période de 2019. Cette baisse est d'autant plus notable qu'elle correspond à une période où le confinement, qui avait largement gelé l'examen des permis, avait déjà pris fin.

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Expression #77

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