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BAROMÈTRE

Le baromètre de l'immobilier Expression Mai/Juin 2015

ANCIEN

Ventes

D'après l'analyse des notaires de France, le marché de l'immobilier ancien montre des signes de relance et se porte mieux en ce début d'année. Il pourrait même voir ses volumes de vente progresser de +5 % en 2015 selon les experts. En effet, sur les 3 premiers mois de l'année, les compromis de vente sont en hausse de +3,5 % et de +5,9 % sur le seul mois de mars 2015 même si les délais de vente se sont allongés. Ils sont désormais de 71 jours à Paris et de 106 jours en région. Parallèlement, la baisse des prix se poursuit sur le marché de l'immobilier ancien, avec une diminution de -2,4 % en moyenne en France. Les prix signés ont chuté de -1,5 % pour les maisons et de -0,8 % pour les appartements. Paris fait toujours exception à la règle et les prix dans la capitale restent quasi inchangés avec une légère hausse de +0,1 %. La Normandie, le Centre et le Poitou-Charentes sont les régions les plus touchées par les baisses de prix (-5,18 % pour les appartements et -5,36 % pour les maisons). Les plus fortes hausses de prix sont enregistrées en Corse (+2,48 %), en Aquitaine (+0,77 %) et dans le Limousin (+1,13 %). De bons signes de reprise qui ont permis, avec la faiblesse des taux d'intérêts d'emprunt, d'anticiper le retour en force des primo-accédants sur le marché. Au premier trimestre 2015, ils représentaient 35 % des transactions, contre 31 % en 2014.

NEUF

Ventes

L'activité sur le marché immobilier neuf souffre encore de la conjoncture. Les mises en chantier ont enregistré un repli de -1,6% au premier trimestre. La Fédération française du bâtiment (FFB) a dévoilé ses prévisions et envisage une baisse globale de l'activité de -1,5 % sur l'année 2015 avec une diminution de -3,8 % pour le logement neuf et -9,4 % pour le non résidentiel neuf. Toutefois, 2015 devrait pouvoir offrir de belles opportunités et quelques indicateurs de croissancepermettent de rester optimiste. Les ventes de logements neufs continuent de progresser depuis fin 2014 et les prix signés ont reculé de -1 % pour les maisons et de -0,8 % pour les appartements. Le plan de relance d'août 2014, la mise en place du dispositif Pinel, l'amélioration du PTZ+ et la baisse historique des taux d'emprunt sont autant de facteurs permettant d'envisager une année moins catastrophique que prévue. Les investisseurs, attirés par les avantages fiscaux du dispositif Pinel, reviennent également sur le marché et à fin mars 2015, les professionnels prévoient 360 000 ventes de logements neufs pour l'année. Jacques Chanut, président de la FFB a déclaré : « Si l'on ajoute le retour, faible mais réel, de la croissance économique, on peut augurer d'un début de reprise des mises en chantier fin 2015, début 2016. »

Taux fixes des prêts immobiliersen avril

Source : CAFPI - www.cafpi.fr

Les taux les plus hauts négociés par CAFPI restent inférieurs de 0,27% en moyenne par rapport aux taux du marché.

EN BREF

UN MARCHÉ PARFAITEMENT SÉCURISÉ

Au fil des mois, les conditions d'une conjoncture favorable se mettent en place pour les acquéreurs d'un logement. Les prix poursuivent leur correction à la baisse. Parallèlement, les taux d'intérêt des crédits demeurent exceptionnellement bas. Le pouvoir d'achat se trouve donc amélioré. Le mois de mars a confirmé l'embellie sur les taux constatée depuis le début de l'année. Du coup, les particuliers sont de plus en plus nombreux à passer à l'acte d'achat. C'est notamment vrai pour les primo-accédants.

Un bond de 50% dans le nombre de dossiers traités

Par rapport à la même période, l'an dernier, Cafpi a enregistré, au 1er trimestre 2015, une augmentation de moitié du nombre de demandes de prêts. Sur ces trois premiers mois, le volume de signatures définitives a, quant à lui, progressé de 20%.

Merci à la BCE !

Les banques peuvent se montrer accommodantes, car elles disposent de liquidités nombreuses. Le bénéfice des mesures de la BCE joue à plein pour elles. De plus, l'opération de QE, mise en place par la BCE, oblige les banques à acheter de la dette d'Etat en échange des liquidités à bas taux fournies. Ces dettes se retrouvent donc à l'abri de la spéculation. Ainsi, le marché obligataire est complètement sécurisé. De ce fait, on n'est plus très loin de taux d'intérêt nuls avec un taux de 0,44% pour l'OAT à dix ans, et de 0,2% pour l'Euribor.

Un effet dollar

Certes, la dépréciation de l'euro peut renchérir certains postes : l'énergie notamment, puisque le pétrole se paie avec un dollar désormais plus cher. A l'heure actuelle, cet inconvénient est compensé par un prix du baril bas, cependant il est avéré que celui-ci va remonter dans les semaines/mois à venir, entrainant de fait un retour de l'inflation. La conséquence en sera une hausse des taux de crédit. Mais s'il y a un risque en la matière, il n'est pas imminent ! De même, cette baisse de l'euro devrait créer les conditions d'un retour de la croissance. Les exportations se porteront mieux, l'activité devrait reprendre doucement. « Des taux bas, sans croissance ni perspectives économiques positives, et donc sans volonté d'emprunt de la part des acquéreurs potentiels, ne peuvent maintenir le marché, précise Philippe Taboret, Directeur général Adjoint de Cafpi. Une légère remontée des taux accompagnée d'un retour de la croissance serait une bonne nouvelle pour le pays ».

L'assurance emprunteur : l'idée fait son chemin dans les esprits

Il faut toujours du temps pour que les textes législatifs produisent pleinement leurs effets. Les lois Lagarde et Hamon ont renforcé les droits du consommateur en matière d'assurance emprunteur. Les particuliers peuvent comparer avant de choisir ce qui leur paraît le plus avantageux. De fait, ils n'hésitent plus à intégrer cet élément du dossier dans leur demande de prêt.

Besoin de neuf

Il reste cependant que le secteur du neuf aurait besoin de sortir de sa pénurie. L'absence de programmes susceptibles d'être commercialisés se fait ressentir. Principalement auprès des primo-accédants qui animeraient encore plus le marché s'ils trouvaient les produits qu'ils désirent. Ce serait aussi le cas des investisseurs, dont la part stagne dans la répartition des acquéreurs. Mais cela tient davantage à la rareté de programmes qu'à une perte de foi dans le placement pierre. Philippe TABORET, directeur général adjoint CAFPI N°1 des courtiers

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