LES FRANÇAIS EN QUÊTE DE QUALITÉ DE LEUR LOGEMENT

Qu'attendent les Français en termes de qualité de logement ? C'est à cette question principale qu'ont répondu les 1000 personnes interrogées par Ipsos en avril dernier. Et contre toute attente, il en ressort que plus de sept Français sur dix affirment être heureux de la qualité de leur logement.

Pour chacun, divers critères y contribuent : l'isolation thermique pour 76 % d'entre eux, la sécurité (électrique, incendie, etc.) pour 72 %, la qualité de l'air et celle du bâti pour 71 et 63 %, sont ceux qui arrivent en tête de file. L'ensemble de ces critères va de pair avec la date de construction du logement. En effet, l'enquête révèle que plus le logement est récent, meilleure est la note attribuée. Par exemple, un logement construit en 2010 récolte une note de 8,2 sur 10 contre 6,9 pour un datant de l'après-guerre. Et pour cause : la nouvelle règlementation thermique (RT 2012), en vigueur pour les logements neufs, améliore l'efficacité énergétique de l'habitation et creuse, de ce fait, l'écart avec le parc ancien.

Mais si les Français sont globalement satisfaits de la qualité de leur logement, leur implication y joue pour beaucoup.

Actions, améliorations, et paradoxe

L'enquête Ipsos s'attarde en effet sur les actions qu'entreprennent les Français pour entretenir leur logement et parvenir ainsi à améliorer leur qualité.

L'étude révèle que ces derniers - en majorité les propriétaires d'une maison individuelle - prêtent une attention particulière à suivre leur consommation d'énergie (84 %%), à réaliser des petits travaux (bricolage, etc.), et à entretenir leur système de ventilation ou leur plomberie (68 %).

Autre enseignement important de l'enquête : 30 % des Français souhaiteraient effectuer des travaux d'isolation thermique. Une question qui ne concerne pas uniquement les économies d'énergie (45 %%), mais aussi l'air intérieur (41 %%), les équipements (41 %%), etc. Pour autant, l'étude met en exergue un paradoxe. Si 30 % d'entre eux désirent améliorer leur isolation thermique, seulement 14 % pensent le faire dans les deux ans à venir (Cf. encadré)