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L'Argentine, un marché à 2 vitesses

L'Argentine est en train de devenir une des meilleures options pour les étrangers en termes d'investissement immobilier. Ce pays attire du fait de sa bonne santé économique mais également en raison d'un marché où les biens s'échangent encore à des prix raisonnables. Focus sur les tendances de ce marché.

En Argentine, les prix réagissent seulement à l'augmentation de la demande qui secoue actuellement le pays. En pleine phase de mutation économique, le pays dispose d'atouts économique-socio-culturels qui font de lui un vrai pôle attractif pour les étrangers. Un pôle attractif où l'investissement semble particulièrement intéressant. Depuis l'effondrement économique de 2001, l'Argentine a, contrairement aux autres pays voisins, su se remettre rapidement sur pieds. L'une des raisons de sortie rapide de l'ornière de la crise s'explique en partie par un marché immobilier dynamique. Le faible coût de la vie ajouté à un peso bon marché ont contribué à attirer les étrangers dans le pays.

Le tourisme stimule le marché locatif en Argentine

Un des secteurs immobiliers qui se portent bien est le secteur locatif qui profite de la recrudescence des touristes séduit par l'environnement du pays. Pour exemple cet investissement permet de réaliser 8% à 12% de plus valu pour un loyer moyen.

Relativement bon marché, les maisons et les appartements sont de ce fait des investissements immobiliers rentables. Les étrangers peuvent acquérir des biens immobiliers en Argentine, sans restriction à des prix souvent attractifs. Seul bémol pour ces transactions, celles-ci se font uniquement en espèces et dans la monnaie locale. Résultat, il est possible de perdre entre 0,8% à 1% de valeur lors de la transaction. Personne, pas même le notaire, n'enregistre les prix réels des transactions. Elles se font toujours en liquide, sans traces. Les agents immobiliers sont les seuls à connaître les prix réels négociés, et seulement au niveau de leur agence. Le seul chiffre connu est le nombre de transactions réalisées dans une période donnée. Selon le cabinet d'études Reporte Inmobiliario, en 2009, il a été signé 75 950 ventes immobilières sur la ville de Buenos Aires.

Un marché difficile pour les locaux

Pour autant et si l'Argentine devient un pôle d'attraction pour des investisseurs venus du monde entier, le pays est encore confronté à des problèmes économiques qui gangrènent les marchés. L'une des plus grandes plaies de la population locale est encore aujourd'hui le taux d'inflation élevé. L'inflation à deux chiffres est galopante dans le pays contrairement aux autres états de l'Amérique Latine qui ont réussi à l'atténuer. Le FMI a publié un taux d'inflation estimé à 11,4%. Conséquences : la flambée des prix nuit à la croissance de la consommation de la population locale. Les biens dits « coûteux » comme l'investissement immobilier sont difficilement accessibles. En outre, l'accès aux crédits reste encore difficile. Depuis la crise des hypothèques dans le reste du monde, les banques argentines (ou leurs maisons-mères) se sont affolées et ont réduit drastiquement le nombre de crédits accordés. Avant 2001, le nombre d'achats immobiliers impliquant un crédit ne baissait jamais en-dessous de 25%. En 2009, 6% des transactions seulement incluaient un crédit. Pourtant, cette baisse de la demande n'a pas provoqué de baisse des prix.

Des prix qui varieront selon les coûts de construction

Sur un marché de propriétaires-occupants, ceux qui souhaitent acheter un appartement plus grand, ou situé ailleurs, subissent une certaine pression pour vendre leur bien. La CIA (Chambre Immobilière Argentine) a informé en 2009, que le nombre d'appartements mis en vente avait baissé de 50% par rapport à 2008. La majeure partie des biens retirés de la vente ont été mis en location. Pour autant, l'Argentine a réussi a palier les difficultés aux quelles elle était confrontées. Depuis quelques années, elle fait partie de ces pays où la croissance est l'une des meilleures d'Amérique Latine avec un PIB toujours en hausse. Entre 2002 et 2007, le PIB/habitant était de 40,6%. Sur la seule année 2006, la croissance du PIB/habitant a été de 4,8%. Aussi et selon le cabinet d'études Reporte Inmobiliario, la tendance en 2012 va dépendre en partie de l'évolution du coût de la construction. L'inflation en pesos (jouant sur le coût des matériaux et de la main d'oeuvre) et en dollars (influençant le coût de financement des constructeurs), ainsi que le prix élevé des terrains, joueront sur le coût de la construction, et donc des appartements neufs. Les appartements anciens devraient s'aligner sur la tendance suivie par les appartements neufs.

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