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BAROMÈTRE

Le baromètre de l'immobilier Expression sept/oct. 2011

BAISSE DES VENTES IMMOBILIèRES

Selon un sondage national réalisé auprès d'études notariales, le marché de l'immobilier serait en baisse de régime. La tendance s'oriente vers un recul des ventes en province.

TENDANCE à LA STABILISATION DES PRIX

L'attentisme du marché se répercute sur les prix qui marquent le pas depuis peu. Ce recul concerne tous les types de bien : appartement, maison, terrain, commerce. Toutefois la tendance à la baisse étant peu marquée, il est encore trop tôt pour se prononcer sur l'évolution du marché à court terme. Globalement pour les notaires, les prix devraient rester stables dans les mois à venir.

EN BREF

CRISE éCONOMIQUE : Ne pas paniquer, mais rester vigilant

Les marchés financiers sont très fébriles. En quelques semaines, le Cac 40 est tombé de 4 000 à moins de 3 000 points. Les rumeurs évoquent de nouvelles faillites de banques, la dégradation de la note de solvabilité de l'Etat français. Mais quelles peuvent en être les conséquences pour le marché immobilier ? Selon Cafpi, il n'y a pas lieu de paniquer. Pour l'heure, la fébrilité des marchés financiers n'a pas d'impact sur les conditions de crédit. Les taux des OAT restent stables et à des niveaux bas. C'est le statu quo sur les conditions de crédit accordées aux particuliers. Après les dernières hausses décidées par la Banque centrale européenne (BCE), les taux sont stables. « L'euro est solide, l'inflation maîtrisée et il n'y a donc pas de raisons directes à court terme de voir une nouvelle augmentation du principal taux directeur de la BCE », poursuit-il « d'autant que les déclarations récentes d'engagement de rachat des obligations des pays en difficulté prive les opérateurs d'une spéculation sur les taux de ces dettes. » Pour autant, tout risque de hausse n'est pas écarté. En 2008, après la faillite de Lehman Brothers, la perte de confiance qui s'était installée entre établissements financiers avait entraîné une raréfaction des liquidités et une hausse des taux. Il n'est pas impossible que le scénario se reproduise. Si les banques perdaient à nouveau confiance, on pourrait assister au même phénomène. La dégradation de la note de la France aurait pour conséquence immédiate de renchérir les taux d'emprunt d'Etat et donc les OAT. Ce qui déboucherait sur une augmentation des taux de crédit consentis aux particuliers. Difficile toutefois de faire des pronostics quant à l'ampleur de la hausse possible et à ses conséquences sur le marché immobilier. Une chose est sûre, le marché de l'accession en résidence principale représente 80 % des opérations de crédits immobiliers. En France, les fondamentaux du marché restent sains, tant dans la demande que dans l'offre. D'une part, parce que l'achat immobilier est avant tout guidé par le besoin de se loger et non par un calcul spéculatif. D'autre part, parce que devenir propriétaire permet de mettre sa famille à l'abri du besoin, de se bâtir un patrimoine pour la retraite et de le transmettre ensuite à ses enfants. Ce qui joue sur le marché aujourd'hui, c'est la solvabilité des ménages. Or, si les taux ont grimpé ces derniers mois, ils restent globalement et historiquement très modérés et l'allongement de la durée de l'emprunt permet toujours aux acquéreurs de réaliser leur projet d'achat malgré des prix élevés. Si la nouvelle crise des marchés débouchait sur de nouvelles hausses de taux probablement associées à un durcissement des critères bancaires, cela compromettrait cette solvabilité et entraînerait une baisse des transactions. L'offre serait supérieure à la demande, ce qui entrainerait une baisse des prix relative, comme nous l'avons déjà vécu en 2009.

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