N°19
Mars/Avril 2011

Actualités Mars / Avril2011

France

Les prix devraient encore augmenter, en 2011, d'environ 5%

L'augmentation des prix de l'immobilier est toujours d'actualité. A Paris, la hausse ne sera pas à deux chiffres, mais plutôt une augmentation modérée, de l'ordre de 5%. En règle générale, dans l'hexagone, un recul des prix n'est plus d'actualité. En France, en particulier à Paris et dans certaines métropoles régionales, le déficit d'offres par rapport à la demande se creuse. En outre, l'écart entre revenus des foyers et prix de l'immobilier suit la même course en raison de facteurs structurels (augmentation de la population, déficit de constructions, recompositions familiales, crainte pour les retraites.). Par ailleurs, Il est beaucoup plus probable que l'inflation s'accentue, ce qui pourrait faire baisser le prix des logements en euros constants.

Succès

La Floride, marché international par excellence

floride

L'Etat de Floride s'est démarqué du contexte global américain depuis 2008, puisque le nombre de biens vendus est en augmentation constante : en 2010, les 415 000 biens cédés, soit 15 % de plus qu'en 2009, représentent quelque 10 % des ventes globales aux Etats-Unis. En termes de volume des ventes, la Floride est sur la 2ème marche du podium, juste après la Californie. Un quart des biens sont acquis par des investisseurs internationaux, ce qui démontre leur intérêt marqué pour ce marché de qualité, symbole de l'héliotropisme et de la dolce vita. Si les investisseurs canadiens y sont les plus présents, ils sont talonnés de près par les Européens (Britanniques, Allemands et Français en tête), majoritairement désireux d'y installer leur résidence secondaire. Ils achètent des maisons, des condominiums ou des maisons de ville, essentiellement dans l'immobilier ancien, et dont le montant unitaire oscille entre 200 000 et 500 000 $ ; près de 20 % des acheteurs investissent des montants supérieurs à 500 000 $.

Opposition

La taxation de la résidence principale, une proposition incohérente selon la Fnaim

fnaim

La Fnaim ne veut pas adhérer à la proposition du député UMP, Jérôme Chartier, visant à taxer les plus-values réalisées à l'occasion de la vente de la résidence principale. L'instauration de ce nouveau prélèvement fiscal n'est pas cohérente avec la politique voulue par le Chef de l'Etat, menée par le gouvernement et la majorité UMP, visant à développer l'accession à la propriété. Comment réussir la construction d'une « France de propriétaires » et atteindre la moyenne européenne de 66 % de propriétaires, objectif fixé par le Premier ministre. La Fnaim considère que les impacts d'une telle taxation doivent être précisément mesurés. Ils peuvent être lourds de conséquences sur l'économie face aux conséquences de l'absence de mobilité résidentielle.

Entente

EDF et la Fnaim s'associent pour la promotion et la mise en oeuvre de solutions éco-énergétiques

EDF et la Fnaim renouvellent jusqu'en 2012 leur accord de partenariat initié en 2009. Dans le cadre du dispositif Plan Bâtiment Grenelle et de l'opération « Objectif 100 000 logements éco-rénovés » mise en place par la FNAIM. Les deux acteurs s'unissent en faveur de la réduction des consommations d'énergie et de la réhabilitation des logements énergivores. Leur ambition commune : sensibiliser, promouvoir et agir pour la diminution des émissions de CO2 grâce à des solutions éco-énergétiques efficaces.

Peur

Taxer la plus-value de la résidence principale va bloquer le marché !

Selon le président d'EffiCity, Christophe du Pontavice, faire payer une taxe supplémentaire aux personnes vendant leur logement est une très mauvaise idée car les transactions sont déjà lourdement taxées : les frais dits « de notaire » sont un impôt public représentant environ 7% de la valeur du bien. Les propriétaires de résidences principales vendent en général pour se racheter une résidence principale. Taxer la plus-value immobilière les empêcherait d'acquérir un logement au moins équivalent, ces achats étant souvent rendus nécessaire par un agrandissement ou une recomposition de la famille. Cette nouvelle taxe aurait aussi pour conséquence de bloquer un marché immobilier tout juste revenu à son rythme de croisière. Et si le nombre de transactions chute, il n'est pas certain que l'administration fiscale s'y retrouve financièrement.

Gouvernement

Une politique du logement ambitieuse en 2011

apparu

Nathalie Kosciusko-Morizet et Benoist Apparu ont présenté, lors d'une conférence de presse le 31 janvier, le bilan de la politique du logement en 2010. Les ministres ont également tracé les grands objectifs de l'année 2011. Benoist Apparu a rappellé que : «l'effort de la collectivité publique est à un niveau record depuis ces 25 dernières années ». En 2009, il s'est élevé à 37,4 Mds € soit 1,96 % du PIB. En 2010, le gouvernement a répondu à la pénurie avec 346 000 logements mis en chantier ce qui représente une hausse de 3,5 % par rapport à 2009. Dans le secteur social, l'année 2010 est une « année record » avec près de 10 % de logements sociaux créés en plus par rapport à 2009. En 2011, la construction HLM permettra de compter 120 000 logements supplémentaires. Par ailleurs, avec le PTZ +, le Premier ministre veut doubler le nombre de propriétaires avec un objectif de 380 000 ménages/an. Il prévoit une augmentation de 15 000 primo-accédants supplémentaires soit 4%/an.

Grande-Bretagne

Rebond des prix immobiliers, mais les économistes restent pessimistes

Les prix immobiliers ont augmenté de 0,8% en janvier, d'après le baromètre mensuel de la banque Halifax publié début février. Un rebond jugé toutefois provisoire par les économistes, qui continuent à tabler sur un repli d'environ 5 à 10% cette année. « Le prix moyen d'un logement est remonté à 164 173 livres le mois dernier, soit environ 193 000 € », a précisé dans un communiqué la banque, filiale de Lloyds Banking Group (LBG) spécialisée dans le crédit immobilier. Cette hausse fait suite à deux mois de baisse consécutive. En revanche, sur les douze derniers mois, les prix immobiliers ont accentué leur baisse, qui a atteint 2,4%, contre un recul de 1,6% en 2010. Ces chiffres contrastent avec ceux rapportés en début de semaine par la banque mutualiste Nationwide, qui avait fait état d'une baisse de 0,1%des prix en janvier. Mais les économistes les ont accueillis sans enthousiasme, estimant que cette hausse inattendue ne remettait pas en cause les attentes d'un repli global du marché en 2011.

Luxe

La fin d'un cycle

paris

Le marché de l'immobilier parisien de prestige a littéralement explosé en 2010, avec une hausse des prix dépassant 20 %. En région, en revanche, les prix sont restés stables. En janvier 2011, Les prix ont à nouveau battu leurs records avec un mouvement haussier qui semble ne jamais devoir s'arrêter. L'agence Barnes spécialisée dans l'immobilier de luxe a néanmoins le sentiment d'arriver à la fin d'un cycle qui devrait se traduire, par une phase de stabilité mais rien ne peut prédire une véritable baisse. En 2011, selon toute vraisemblance, les prix devraient donc se stabiliser. Deux raisons à cela : les taux d'intérêt ont entamé leur remontée; ajouté à une révision de la fiscalité immobilière avec, notamment, la menace d'une taxe sur les plus-values réalisées sur la vente de la résidence principale.

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