Logo Expression

EDITO

2010 sous le signe de la reprise

2010, l'année de la reprise ? C'est ce que les observateurs veulent croire, au regard des derniers chiffres plutôt encourageants. Au premier trimestre, les demandes de crédit auraient bondi de 10% par rapport au dernier trimestre 2009. Les emprunteurs arrivent avec dans leur bagage, un apport personnel plus élevé qu'en 2009. Les montants des crédits immobiliers et le nombre de transactions ont augmenté de 15%. Côté neuf, c'est la même embellie. Le nombre de permis de construire aurait grimpé de 24% entre février et avril 2010 avec une progression des ventes de 5,3%. Dans l'ancien, les prix remontent. Surtout en Ile-de-France où ils pourraient même atteindre +10% d'ici la fin de l'année. La saison du crédit immobilier qui vient de commencer s'annonce donc plutôt bonne, avec des taux de cré dit immobilier en constante baisse. AB Courtage enregistre une baisse des taux de l'ordre 0,10 % en moyenne pour le mois de juin 2010. L'OAT, indice des références des taux fixes pour les banques, chute à 2,86 % le 25 mai 2009, contre 3,31 % le 3 mai 2010.

Les établissements prêteurs ont anticipé et répercuté cette baisse pour le mois de juin. Les acquéreurs peuvent désormais prétendre à des taux moyens de 3,35 % sur 15 ans, de 3,50 % sur 20 ans et compris entre 3,60 % et 3,95 % pour les durées supérieures ou égales à 25 ans. AB Courtage enregistre une demande en progression de 42 % concernant les renégociations de crédit depuis ce début d'année. C'est une aubaine pour les emprunteurs, les taux devraient rester très attractifs jusqu'à la fin de l'année 2010. De son côté, Xerfi, institut d'études économiques privées spécialiste parle d'une année de transition et non de rupture pour évoquer 2010-2011 avant que le marché ne renoue avec un cycle haussier en 2012.

Bonne lecture !

© 2024 acheter-louer.fr, Toute reproduction même partielle est strictement interdite

#Edito expression février 2010/mars 2010

Partagez :

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée