LA GRÈVE DU PÈRE NOËL

Nos petits souliers n'avaient probablement pas été assez mis en évidence l'année passée. L'homme à la hotte rouge est passé à côté. Le secteur de l'immobilier a été secoué ces douze derniers mois, remettant en cause, à tort ou à raison, certains de nos repères. Alors que France Info annonçait en janvier dernier que la crise immobilière allait s'aggraver en 2013, le dispositif Duflot se substituait à feu Scellier le même mois et la ronde des experts débutait, annonçant que ces nouvelles mesures seraient inefficaces. C'était sans compter sur une aggravation du contexte économique, une impopularité des nouvelles taxes sorties du chapeau gouvernemental suivies de près par un dialogue, parfois de sourd, entre la profession et notre ministre de tutelle.

Alors, si la coutume veut que l'édito de Noël soit pétillant et encourageant, je souhaiterais m'y plier. N'en déplaise à certains, rappelons que l'immobilier a de nouveau été plébiscité cette année, par les Français, comme une des meilleures valeurs refuge, et 2013, en termes de rendement, a été meilleure que le cru 2012.

Croire en notre détermination, à la portée de nos messages et de nos préconisations expertes donneront, à n'en pas douter, un nouveau virage à l'année qui arrive. Oubliés morosité, crise, coups durs et haro sur notre profession. Optimisme, écoute, justice, allégement, réglementation équitable et respect font partie de ma liste de cadeaux que je m'astreindrai à envoyer au cher Père Noël de nos têtes blondes. Car si eux y croient, pourquoi pas nous !

Bonne lecture !