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EDITO

DU RIFIFI À L'ASSEMBLÉE

Date est prise ! C'est le 21 mai prochain que l'Assemblée commencera à débattre du projet de loi permettant au gouvernement de François Hollande de légiférer par ordonnances « pour accélérer les projets de construction ».

Le plan d'investissement pour le logement recèle plusieurs facettes et, s'il faut bien reconnaitre que certains aspects nécessitaient ce réveil de l'exécutif pour aboutir à des mesures bénéfiques, il n'en reste pas moins que de nombreux experts restent sceptiques quant à la face cachée de quelques propositions. La mise en chantier des logements neuf est en net recul. Les spécialistes du secteur immobilier estiment que seuls 280 000 logements devraient être mis en oeuvre cette année versus les 500 000 promis.

Le plan d'investissement pour le logement recèle plusieurs facettes et, s'il faut bien reconnaitre que certains aspects nécessitaient ce réveil de l'exécutif pour aboutir à des mesures bénéfiques, il n'en reste pas moins que de nombreux experts restent sceptiques quant à la face cachée de quelques propositions. La mise en chantier des logements neuf est en net recul. Les spécialistes du secteur immobilier estiment que seuls 280 000 logements devraient être mis en oeuvre cette année versus les 500 000 promis.

Pour doper la construction, Cécile Duflot, ministre du Logement, a d'ores et déjà mis en place plusieurs décrets. Une baisse de TVA, ramenée à 5 %, sur la construction et la rénovation des HLM, à compter de janvier 2014, devrait participer à la remise en selle des promoteurs. Mais pourquoi ne pas avoir inclus les parcs de logements vacants dans l'ancien, s'interrogent certains. Selon eux, les effets auraient été, semble-t-il, plus rapide en termes d'augmentation du parc.

Dans la même optique, si l'un des objectifs est de soutenir les entreprises en bâtiment, pourquoi ne pas mettre un coup d'accélérateur sur les rénovations des logements anciens ? Jean-François Buet, président de la FNAIM et dont vous retrouverez l'interview dans ce magazine, explique que « les 2/3 du chiffre d'affaires du bâtiment se font grâce à l'entretien et à la rénovation des logements existants ». Une réalité qui vaudrait bien un coup de pouce. En marge, des actions telles que la refonte des statuts d'agent immobilier et de syndic, la création d'une garantie universelle de revenus locatifs obligatoire (GURL), la mise en place d'un encadrement des loyers et la simplification des normes de construction...devraient également venir contrebalancer les points faibles du secteur du logement. Mais ces mesures auront-elles un impact réel ? L'avenir nous le dira tandis que l'Assemblée nationale semble se préparer à quelques nouvelles querelles.

Bonne lecture !

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#Edito expression mai/juin 2013

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